Abonnes-toi pour recevoir directement les articles par mail !
- C'est pas compliqué il suffit d'écrire ton mail dans la case, de valider dans les deux trois fenêtres pop-up captcha etc. et ouvrir le mail de confirmation de ton abonnment. -
17 mars - un blog qui tient ses promesses !
Reprenons là où on était:
C'est quoi cette masse ?
Réponse grace au résultat de la biopsie:
Il s'agit d'une tumeur de type adénocarcinome
(Les hypothèse de lymphome et de champignon ou parasite tropical ont pu être écartées.)
Et maintenant ?
L'ensemble des intervenants de la réunion du service hépato-gastro-entéro de hier vendredi 18 mars a donc validé le scénario qui m'avait été présenté le 15 mars par l'interne comme suit:
C'est le 15 mars, le jour se lève.
10h30, l'interne passe
avec les étudiants:
"L'examen s'est bien passé.
Il voulait passer un
truc en plastique mais a du placer un stent metallique...
La réunion du service c'est
vendredi.
On espère que les résultats de la biopsie seront disponibles
car votre masse est un
peu atypique."
- c'est quoi typique ?
"On a pas écarté vu
que vous venez d'un pays étranger truc tropical, champignon
parasite...
mais vu la fréquence
des pathologies on partirait plutôt une tumeur de type adénocarcinome
on verra lors de la
réunion de vendredi"
- on fait quoi ?
"soit on opere on
enleve le truc
soit c'est pas
opérable il faut enlever beaucoup
soit c'est chimio
en tout cas
des interventions lourdes..."
Elle repasse l'après
midi et on re-discute en tête à tête:
"voilà, les
chirurgiens on regardé le scan et on dit c'est opérable.
on va partir sur le scénario le plus probable : c'est un cancer donc il faut faire une chirurgie rapidement donc je vous ai reservé une place au bloc, le 30mars.
on va partir sur le scénario le plus probable : c'est un cancer donc il faut faire une chirurgie rapidement donc je vous ai reservé une place au bloc, le 30mars.
ça se modifiera
peut etre vendredi selon les résultats des biopsies sinon on va valider ça en attendant.
Il faut être bien
sûr de ce qu'on opère mais une opération ça se planifie donc pas la peine d'attendre pour bien s'organiser sur le scénario le plus
probable, il est toujours possible de modifier en fonction du
nouveau.
Avant de partir,
elle m'a proposé les services de la psychologue du service.
:)
Remrciements :
Coco-le-croco
responsable technique de l'enregistrement de ce témoignage.
Salut mec, C'est Karim. J'espère que tu vas bien. Je lis ton blog, ça me permet d'avoir de tes nouvelles. En ce moment je suis dans les préparatifs du Printemps des poètes et je sens que ça va être une belle fête. Bien sûr, déjà un désistement mais l'essentiel sera là. 4 élèves de première vont déclamer "Tu seras un homme mon fils" de Kipling, chacun 2 strophes. C'est un poème de ouf, un vrai poème, je sais pas si tu connais... http://legissa.ovh/tu-seras-un-homme-mon-fils.html Allez, à bientôt. Karim
RépondreSupprimerMerci pour les nouvelles Karim, ça fait du bien de se brancher sur autre chose.
Supprimer-> La nuit dernière je pensais à toi et tes étudiants de 1ère qui vont déclamer pour le Pdp. Cette image m'est venu:
Et si la poèsie était pour le poète comme de l'urticaire pour le malade ?
Comme un feu qui couve en permanence sous la peau, qui ne te laisse du répit que jusqu'à la prochaine crise et peut frapper n'importe où dans ton corps, à n'importe quel moment.
Et puis quand la crise est là,
"il faut que ça sorte !!!"
- La poèsie comme un prurit... -
Waw. Je sais pas trop quoi dire. Je ne sais pas prier parce que je suis une bonne vieille mécréante, comme tu sais. Alors du coup, je pense à toi. Au grand mec qui sautait partout pour attraper la balle de volley, qui me rendait dingue à faire replay au Karaoké (non on passe jamais deux fois la même chanson mec, ça se fait pas c'est tout !) ou qui a une petite fille à qui il a donné ses yeux :). Bon, et j'ai aussi une chanson. Belle, douce. Elle n'a l'air de rien au début. Juste du jazz chanté. Et puis tu l'écoutes une fois, deux fois, dix fois et t'es accro. Et elle te soigne cette musique. Enfin moi j'y crois. Alors fais pas chier, essaie! Je t'embrasse, Fisso
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/iAGOPaEUWH8
Merci Dj Fisso et à+ dans le bus ...
SupprimerCousin cousin ... Prends bien des forces auprès des tes 2 chéries ! Tu es grand, costaud, entre de bonnes mains ! Je pense fort à toi et t'envoi tout mon courage. Bisous. Chloé
RépondreSupprimerA demain !
Supprimer:-*
Ça fait une petite semaine que je suis tes reportages cliniques; cliniques dans le fond, comme dans la forme d'ailleurs.
RépondreSupprimerVendredi j'ai pas été foutu de trouver des nouvelles, je n'en avais pas vraiment envie, je ne voulais pas entendre ce à quoi il fallait s'attendre. Tes préambules descriptifs, susuraient le mot tabou, le mot tu, parce que trop souvent fatal; si bien que je savais que trop bien ce que tu risquais d'annoncer.
Je sens que tu gardes la pêche et ça me console. Je sais quelle est ta ressource alors je me console. Mais le sérum physiologique a inondé la pointe de mes yeux quand il se sont posés sur le mot plein de piquants. Je pense à toi.
Merci pour ton soutien vieux !
SupprimerJe me souviens le coup de froid que ça m'avait mis quand tu m'avais annoncé il y a quelques annèes que tu avais fait fait un pneumothorax alors je peux imaginer un peu ce que tu as vécu en lisant l'article là...
https://www.youtube.com/watch?v=68WmA5JIR3Q&list=PLCC7100C247461AD6&nohtml5=False
Salut Kwame,
RépondreSupprimerPour te divertir deux petites histoires illustrant cette philosophie proprement romaine avant l'engagement de combats s'annonçant difficiles : "le pire n'est jamais sûr"
La première est tirée de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu de Werber :
La pensée humaine peut tout.
Dans les années 50, un bateau container anglais transportant des bouteilles de Madère en provenance du Portugal débarque en Ecosse pour livrer sa marchandise. Un marin s'introduit dans le container de réfrigération pour vérifier s'il ne reste plus rien à livrer. Nul ne sait qu'il est entré et on referme la porte du container alors que l'homme est encore à l'intérieur.Il tambourine sur les cloisons, mais personne ne l'entend et le bateau repart pour le Portugal.
Le marin trouve de la nourriture dans ce lieu mais il sait qu'il ne pourra pas survivre très longtemps dans cette chambre froide. Il a pourtant la force de saisir un morceau de métal et il grave heure après heure jour après jour, le récit de son terrible martyre.Il énonce avec une précision scientifique son agonie. Comment le froid l'engourdit, comment ses doigts et ses orteils gélent. Comment son nez se transforme en pierre insensible. La morsure de l'air réfrigéré devient une véritable brûlure, son corps qui peu à peu devient un gros glaçon.
Lorsque le bateau jette l'encre à Lisbonne, on ouvre le container et on découvre l'homme mort de froid. On lit son histoire gravée sur les murs. Toutes les étapes de son calvaire y sont décrites avec force détails. Mais le plus extraordinaire n'est pas là. Le capitaine examine le thermomètre du container frigorifique. Il indique 20°C. En fait, le système de réfrigération n'avait pas été activé pendant tout le trajet du retour.
L'homme est mort de froid parce qu'il croyait que le système de réfrigération fonctionnait et qu'il s'imaginait avoir froid. Ce n'était que son imagination qui l'avait tué.
Le livre secret des fourmis : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Bernard Werber.
l'autre histoire est reportée par Bob davis
RépondreSupprimerL'homme qui ne voulait pas mourir.[...] Au cours de la Première Guerre mondiale, j'ai soigné en France un soldat qui était en triste état. Jugez plutôt : une balle avait pénétré par le côté droit, derrière la clavicule, transpercé le poumon droit, le diaphragme, la vésicule biliaire et le foie, sans compter treize perforations intestinales, dont six doubles. Il avait sa pleine et entière connaissance ; tant et si bien qu'il ne cessa, au cours de l'examen et des préparatifs de l'opération, de répéter (d'une voix assez forte pour que tout le monde l'entende) : "Ca ira très bien, docteur, vous en faites pas pour moi." Nous l'avons endormi à l'éther, nous lui avons ouvert le ventre, fait les sutures et tout ce qu'il fallait faire. C'était déjà extraordinaire qu'il survécût. Eh bien ! à peine réveillé, il témoigna d'une étonnante vitalité et annonça qu'il allait très bien. Parmi ses proches voisins (12 hommes très grièvement blessés) l'un s'assit brusquement dans son lit, regarda notre homme et éclata de rire : "Si ce gars-là peut s'en sortir, pourquoi pas moi ?" A dater de ce jour et pendant toute la semaine qui s'écoula jusqu'à mon départ (je fus alors affecté à un autre secteur) l'homme que j'avais opéré m'adressa cet encouragement : "Ca ira très bien, docteur, vous en faites pas pour moi." L'homme qui ne voulait pas mourir, c'était lui, et son énergie communicative inspirait à tous ses compagnons la volonté de vivre ! Il fit diverses complications : syncopes, grosses fièvres, tachycardie, le tout accompagné de symptômes alarmants ; mais pas une seule fois, même au cours de ses fréquents délires, il ne désespéra de guérir. [...] Le jour de mon départ, je me suis arrêté pour lui dire adieu : "Faites-moi savoir votre adresse, docteur, et je vous envoie un mot dès que j'aurai rejoint mon régiment. Un homme ne peut pas passer sa vie dans un lit, à se faire dorloter. Au revoir, docteur, vous en faites pas pour moi." Il était inévitable que ce son de cloche optimiste, quotidiennement répété, galvanisât tout le monde. Des douze grands blessés, quatre moururent, mais les huit autres avaient été si impressionnés qu'ils se tirèrent d'affaire. [...] Quand à moi, ce blessé m'a appris qu'un malade découragé est sur la pente fatale, que la médecine, sans le secours de l'espérance, est parfaitement vaine. Parmi les souvenirs que j'ai rapportés de la guerre se trouve une lettre, écrite du front par un soldat qui avait rejoint son unité. En voici le texte intégral : "Je vais très bien, docteur, vous en faites pas pour moi."
Morale de l'histoire, comme on le sait en afrique lorsqu’on est confronté à l'inexplicable :
Nourris-toi donc de pensées fortes, bonnes et claires et rayonnantes : focus on it!
Bonne convalescence
Bien à toi
Fabien
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCoucou Kwamé. Un gros coucou de Saly. On a de tes nouvelles grâce au blog et ça c'est cool même si les nouvelles sont pas très bonnes. Alors on t'envoie plein de soleil d'ici, plein de force, et plein de pensées positives.
RépondreSupprimerTu nous manques grave! Bisous.